Icarus (1978) borrows its central figure from the Greek myth in which Daedalus warns his son not to fly too close to the sun lest he damages wings, which were constructed with wax. Zoubir’s Icarus flies through an abstract landscape with one limb outstretched and the other missing its hand, a sign that the figure’s optimistic expression is not entirely grounded in his actually-existing conditions. The potential for disaster is also foreshadowed by curious blocks on which human silhouettes are flattened; are they men trapped inside geometry or cubes standing in for men? The painting’s philosophical reflection is mixed with self-critical humor, and both are integral to Zoubir’s practice.

Icare (1978) emprunte sa figure centrale au mythe grec dans lequel Daedalus avertit son fils de ne pas voler trop près du soleil pour ne pas endommager les ailes construites avec de la cire. L’Icare de Zoubir vole à travers un paysage abstrait avec un membre tendu et l’autre sans sa main, signe que l’expression optimiste de la figure n’est pas entièrement fondée sur ses conditions réelles. Le potentiel de désastre est également annoncé par de curieux blocs sur lesquels les silhouettes humaines sont aplaties; sont-ils des hommes piégés à l’intérieur de la géométrie ou des cubes remplaçant les hommes? La réflexion philosophique de la peinture se mêle à l’humour critique, et les deux font partie intégrante de la pratique de Zoubir.

Natasha Marie Llorens
independent curator and writer