Description
Cet ouvrage explique L’image de la Miniature en Algérie telle que construite par des concepteurs français qui l’ont délibérément mystifiée en ignorant son essence au profit d’une anthropologie qui n’a de science que le nom.
Beaucoup d’exemples nous sont offerts pour comprendre comment cette construction ne servait qu’a dorer le blason de la présence française en Algérie d’unapparat civilisationnel. Hellal Zoubir déconstruit cette conception d’une manière chronologique à travers une investigation patiente et détaillée des procédés utilisés par les élites françaises commanditées par le pouvoir colonial de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècles.
Hellal Zoubir nous montre comment les auteurs de cette construction de L’image de la Miniature en Algérie l’ont fabriquée, étiquetée Art Indigène et destinée à la consommation. Non seulement à l’intention des colons nouvellement francisés et embourgeoisés, mais aussi à celle des locaux qui se devaient d’accepter le statut d’Indigène qui leur était collé à la peau avec condescendance juste pour graviter timidement autour des cercles du pouvoir en place d’alors.
En un mot, l’œuvre que nous proposons résume un des aspects de l’hégémonie du politique sur l’art. Parce que, selon Hellal Zoubir, l’héritage de L’image de la Miniature produite en Algérie durant la période coloniale est devenue après l’indépendance de l’Algérie un conflit opposant ceux qui considèrent cette image comme un legs artistique authentique à ceux qui proposent de la déconstruire pour éviter que le piège de la Dictée Picturale perdure